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Recherche d'un père inconnu polonais de La Machine

mota58
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Bonjour,
Je vous adresse ce message pour essayer de trouver un père inconnu qui se trouve être un de mes ancêtres.
De lui je ne sais quasiment rien mise à part qu'il a mis une fille enceinte.
C'est une histoire de famille, j'ai toujours entendu dire qu'il est reparti dans son pays natal qu'est la Pologne lorsque qu'il a su qu'il avait mis Jeanne BONNET (mon arrière-arrière-grand-mère) enceinte alors qu'elle n'avait que 15 ans. De cette relation est née une fille en 1928, mais Jeanne BONNET décéda pendant l'accouchement. Il a habité La Machine et est parti dès qu'il a su qu'elle était enceinte donc environ vers janvier, février ou mars 1928. Quand il l'a mise enceinte il avait moins de 40 ans.
Donc si quelqu'un est au courant de cette relation ou aurait une aide à m'apporter je suis preneur car je vous ai dis tout ce que je savais. Je sais malheureusement que je donne très peu d'informations mais c'est tout ce que j'ai.
Cordialement
Arthur DOURNEAU


(message posté aussi sur le forum polonais)
ponpon5757
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Bonsoir

Il faut éviter d'ouvrir plusieurs fils, afin d'éviter la dispersion des réponses.

Bien que sans aucun renseignement, ni nom, ni ville, il y a peu de chance que des recherches en Pologne aboutissent.

Avez-vous vérifié les recensements de la population de la commune de La Machine ? celui de 1926 est en ligne.

https://archives.nievre.fr/ark:/60877/slnf3571k4q0/71203a37-cf27-4f9e-94cf-78d0939c9c04

Il faut aussi prendre en compte que les mines de charbon ont surement employé, à cette époque, plus d'un mineur polonais...

A vérifier également les communes aux alentours

Bonne chance

Cordialement
Solange
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mota58
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Bonsoir,

J'avais dans l'idée de faire une comparaison entre les polonais présents en 1926 et ceux présents en 1931. Si je vois que des personnes de 1926 ne sont plus là en 1931, cela pourrait être une éventuelle piste ?
Et d'après les dire de mon arrière-grand-mère, il vivait à La Machine mais est tout de suite reparti en Pologne quand il a su qu'il avait mis enceinte mon arrière-arrière-grand-mère, donc ce qui exclu les autres communes.
J'avais pensé aussi que le géniteur devait être dans ses âges entre guillemets. Mon arrière-arrière-grand-mère avait 15 ans lorsqu'elle a accouchée en 1928 (malheureuseument décédée pendant l'accouchement) et je pense qu'il devait avoir quand même moins de 40 ans et j'avais pensé qu'il devait du coup avoir entre 20 et 35 ans. Vu qu'il est retourné en Pologne il devait, je pense, être majeur.

Cordialement
Arthur DOURNEAU
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mota58 kirjoitti: 16 Elokuu 2021, 01:13
Et d'après les dire de ....
Bonjour,

Cette source est souvent une impasse: les souvenirs se "bonifient" (ou pas) en vieillissant.
Kenavo,
Pierre
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Bonjour

Je ne veux pas doucher vos espoirs, néanmoins vous n'avez pas vraiment d'éléments de recherche.

Pour autant que la ''légende familiale'' dise vrai...Une comparaison entre les differents recensements va vous donner les mouvements de population pendant la période, encore faut-il que le personne que vous cherchez soit présente sur la commune en 1926, et même si c'est le cas, plusieurs personnes peuvent correspondre aux critères ''polonais et homme de moins de 40 ans''.

Il faudrait pouvoir recouper les informations, où vivait Jeanne, quelle était la profession des parents, comment et où une gamine de 15 ans a-t-elle pu rencontrer cet homme, dans quel quartier de la ville...

Bonne chance

Cordialement
Solange
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Bonjour

Comme Solange... peu d'espoir

"Entre 1917 et 1927, environ 300 Chinois seront employés à La Machine. Ils font partie des 140 000 Chinois que la France et la Grande-Bretagne avaient fait venir pour travailler à l'arrière du front pendant la Première Guerre mondiale. Certains travaillaient avant leur arrivée dans les usines d'armement Schneider également propriétaires de la mine12. Mais seule une vingtaine reste dans les années 1930. Ils seront suivis par les Polonais, les Italiens, les Yougoslaves et les Maghrébins. 30 % de la population est d'origine étrangère en 193612 (dont : 1184 Polonais, 231 Yougoslaves, 43 Tchécoslovaques, 60 Italiens, 22 Allemands, 26 Espagnols, 21 Chinois, 15 Nord-Africains, 5 Belges)."

A ce que je vois dans cet article de Wikipedia les Polonais ont été nombreux...

Voir aussi ce document...
https://www.mairie-la-machine.fr/documents/portal20/dossier-de-presse-expo-ici-et-la-bas.pdf

Très intéressant, mais cela vous montrera qu'il devait y avoir beaucoup d'hommes polonais à la Machine, dans la force de l'âge comme on dit, susceptibles, d'être votre grand-père.

Cordialement
lylybeth
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Aussi sur Wiki58

Immigration de 1800 à 1975:Les Polonais
Arrivés pour beaucoup d’entre eux sous la monarchie de Juillet, les Polonais ne sont selon le recensement qu’un demi millier environ au milieu du siècle en Bourgogne, et n’y dépassent même pas les trois cents en 1866. Il s’agit surtout de réfugiés politiques fuyant en plusieurs vagues depuis 1831 la répression tsariste mais aussi de quelques ouvriers dont le déplacement semble mû d’abord par des motivations économiques et sociales, tel ce couple de manœuvres résidant à Auxerre avec leurs deux enfants en 1851.
Sous la monarchie de Juillet, les exilés politiques polonais sont répartis dans les « dépôts » de grandes villes comme Auxerre, Dijon ou Nevers mais aussi dispersés dans des communes plus petites pour éviter toute concentration potentiellement dangereuse.
Dans la Nièvre par exemple les autorités tentent de les fixer à Clamecy, Varzy où il existe un petit dépôt, Cosne, La Charité… On en compte environ 130, après l’arrivée, également en 1833, d’un groupe de 90 réfugiés en provenance de Besançon, Vesoul et Lons le Saunier. Une grande partie est originaire de la région de Varsovie, la Mazovie, et du nord du Pays.
Vers la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, un nouveau flux de migrants polonais parvient en Bourgogne. Ils travaillent notamment dans le secteur agricole, comme domestiques de ferme. Les entreprises industrielles occupant des Polonais demeurent rares : dans la Nièvre, seuls semble-t-il les établissements Magnard à Fourchambault en emploient au début du XXe siècle, ce qui n’est pas sans poser de problèmes avec les ouvriers français. En 1914, cette piste polonaise de recrutement est également explorée par les Houillères de Decize-La Machine.


La Nièvre connaît elle aussi une forte progression de l’immigration polonaise après 1921 du fait essentiellement de la demande des mines de La Machine. La croissance est comparable à celle de la Côte-d’Or : de 330 en 1921, ils passent à un peu moins d’un millier en 1926 et environ 2200 en 1931. En revanche, le reflux est brutal puisqu’ils reviennent à moins de 1800 cinq ans plus tard. Les mines sont de loin le premier employeur (302 actifs en 1926) devant l’agriculture (75 actifs en 1926). A La Machine, les premiers convois amènent des ouvriers polonais en provenance de divers horizons. Régis par des contrats de six à douze mois, ils sont passés par les centres de regroupement de Varsovie, Chestowova, Poznan. Presque tous sont manœuvres, anciens cultivateurs en Pologne, alors que les Houillères souhaitent une part de spécialistes (boiseurs, piqueurs) mais les ouvriers qualifiés westphaliens, et posnaniens croissent progressivement. Quand ils quittent La Machine, les Polonais partent généralement vers les grands centres miniers, les manœuvres pouvant également se diriger vers d’autres usines. En 1930, les destinations annoncées par les partants sont dans l’ordre décroissant le Nord-Pas-de-Calais, Paris (en fait des villes comme Saint-Denis, Aubervilliers ou Billancourt), le Doubs (vraisemblablement du fait de l’ouverture d’un chantier) puis dans une moindre mesure la Loire et l’Alsace-Lorraine. Sur le long terme, certains lieux semblent privilégiés, notamment parce qu’une population polonaise plus ou moins importante y séjourne : Monceau-les-Mines notamment mais aussi la mine de Faymoreau en Vendée. Les départs semblent particulièrement nombreux vers le milieu des années 1930. Les Polonais qui sont encore 1800 en 1934 à La Machine (856 hommes, 405 femmes et 605 enfants) ne sont qu’un peu plus de mille deux ans plus tard selon le Préfet.


Source : Informations et graphiques tirés de Histoire et mémoire des immigrations en région Bourgogne 2005/2008 - Pierre-Jacques Derainne
Vastaa Viestiin

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