Comment se fait-il que le 13 thermidor an VI, le citoyen commissaire du Directoire en soit encore à utiliser les vieilles unités de compte monétaire du ci-devant régime du tyran Capet alors que depuis le 18 germinal an III, la République une et indivisible, dans son oeuvre bienfaitrice, a instauré le Franc comme unité monétaire officielle de la Nation Française ?
Le citoyen commissaire serait-il un traitre ou un infâme réactionnaire ?
BIEN PLUS SERIEUSEMENT :
Si j'ai bien compris, le citoyen Jean Joseph MAYENCE a aussi trainé ses guêtres du côté de Valence dans la Drôme, à L'Épervière exactement
https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=4.874454&y=44.917623&z=15&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&mode=doubleMap
Mais je ne comprends pas très bien la phrase, ma transcription doit avoir des ratés.
Je lis bien L'Epervière qui est un lieu dit touchant Valence dans la Drôme et qui ne fut jamais, à priori, une commune, mais qui s'en souciait à St Julien de Vouvantes en 1798 ? Quant à Valence, on lit plus "vaiance" que "valance" ou "valence" mais qui connaissait cette ville à St Julien en 1798 ? Et puis, c'est le seul l'Epervière qui corresponde, là encore avec toutes les réserves d'usage.
Notre ami serait-il passé par Valence en venant du Doubs ou des Vosges avant d'atterir dans le Segréen ?
Que pensez-vous de tout cela ?
A vous lire.
Daniel
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Acte du 13 thermidor an VI
Canton de St Julien de Vouvantes, Administration municipale dudit canton.
Le 13 thermidor an VI. (31/07/1798)
Séance publique où présidait le citoyen MESLET et (avec) les citoyens JOUNAUX, Gauthier ROUX agents des communes St Julien-Erbray et Petit-Auverné el Letort de La Chapelle. Présent le citoyen DEVESSAVY commissaire du Directoire et qui se sont présentés les citoyens ROUX et MAYENCE, le premier percepteur des contributions directes de la commune d'Erbray, le second faisant le recouvrement de la contribution foncière de l'an 5 en lieu et place de son consentement. Lequel citoyen ROUX a demandé à l'administration qu'en son nom et pour lui, le citoyen MAYENCE fut autorisé à percevoir une somme de quatre cent quarante trois Livres huit sols six deniers qui restent d'une contribution foncière de l'an V ainsi qu'il est justifié (vu) l'état de reprise des avoirs et cotes des contribuables en
pour les 4/5ème dudit rôle, lequel état est
des deux et déposé sur le bureau.
Vu l'état des habitants de la commune d'Erbray en
payer les 4/5ème de l'an V.
L'administration municipale où le commissaire en S??? arrêté d'autoriser le citoyen MAYENCE qui a déjà perçu du rôle foncier de l'an V au lieu et place du citoyen (ROUX) de faire la perception du montant de l'état des habitants retours des arriérés audit état montant à 443 L. 8 s. 6 d. conséquence l'autorise à envoyer des garnisaires chez les citoyens en retard ou chez leurs fermiers, à la charge toutefois
par l'administration. Ses réquisitoires de la force arrête qu'en perdition du présent sera inscrit au (prochain) état un remplacement du rôle de la contribution foncière restera aux mains du percepteur de l'an VI pour en (auditer ?) recouvrement.
A l'endroit, le citoyen MAYENCE a comparu, lequel a dit vouloir changer son domicile et le fixer dans la partie (des) bâtiments de la Primaudière commune de Juigné (Juigné-des-Moutiers, 44) qui (s'est ?) fixée dans le canton de Valence (Drôme) commune de l'Épervière (Drôme), il compte fixer son domicile le premier vendémiaire prochain (an VII = 22/09/1798) et en conséquence il demande à l'administration de ne point le comprendre dans le rôle de la contribution mobilière de Juigné pour l'an VIII et a signé.
MAÏENCE