Bonjour à tous,
une aristocrate et un bourgeois :
[69–180] Le samedi 10 décembre 1616 – Inventaire après le décès survenu le 7 décembre 1616, de damoiselle Marguerite de LORME, veuve de Nicolas GENCIAN, écuyer sieur dudit lieu et de la Queue sis au Tremblay-en-France (93290). A la requête de messire Roland de NEUFBOURG, seigneur de Sercelles, conseiller du Roi en son conseil d’état, demeurant rue de la Verrerie, paroisse Saint-Merry, au nom et comme exécuteur du testament de la défunte. Et en la présence de nobles hommes maîtres Toussaint de LORME, sieur des Bordes, avocat en la cour de Parlement, Thomas de LORME, conseiller notaire et secrétaire du Roi, maison et couronne de France, Auguste GALLAND, conseiller d’état du Roi en son conseil de Navarre, et avocat en la cour de Parlement, à cause de damoiselle Marie de LORME sa femme, Paul de GORRIS, conseiller du Roi et contrôleur général de la marine et fortifications de Normandie, à cause de damoiselle Bernardine de LORME sa femme. Tous lesdits de LORME, frères et sœurs, enfants de défunt noble homme maître Thomas de LORME, aussi sieur des Bordes, conseiller notaire et secrétaire du Roi, maison et couronne de France et de feue damoiselle Claude ARNAULT, jadis sa femme en premières noces. Noble homme maître Nicolas de LORME, pareillement avocat en ladite cour de Parlement, tant en son nom que comme se disant avoir charge, se faisant et portant fort de damoiselle
Uran
ie LE JAY, sa mère, veuve en secondes noces dudit défunt sieur Thomas de LORME, en qualité de tutrice de Gilles et Olympe de LORME, frère et sœur dudit défunt sieur maître Nicolas de LORME, et tous trois aussi enfant dudit défunt sieur maître Thomas de LORME et de ladite damoiselle
Uran
ie LE JAY, sa femme en secondes noces. Tous lesdits de LORME, frères et sœurs, héritiers présomptifs et habiles à succéder à ladite défunte damoiselle Marguerite de LORME. Et aussi en la présence de Alexandre de CISTERNAY, écuyer, sieur du Fay, l’un des vingt-quatre gentilshommes ordinaire du Roi. Tous lesdits de LORME frères et sœurs, et sieur du Fay neveux et nièces de ladite défunte. Les biens étant en la maison où la défunte demeurait sise en ladite rue de la Verrerie, où demeure aussi ledit sieur de NEUFBOURG, et en la maison seigneuriale du fief de la Queue, sise au Tremblay-en-France.
(vue 189) cote 1 : 1610 – Inventaire après le décès dudit GENCIAN, à la requête de sa veuve, ladite Marguerite de LORME.
(vue 204) cote 55 : Deux vieux testaments de la défunte.
Etc.
Je me dispense des papiers de cette famille connue, les chercheurs chercherons... leur bonheur.
[213–213] Le jeudi 24 novembre 1616 – Inventaire après le décès de honorable homme Rémy CHASSEBRAS, marchand drapier, bourgeois de Paris, survenu le 22 novembre 1616. A la requête de honorable homme Jean CHENART, marchand drapier, bourgeois de Paris, et de Denise CHENART, sa fille, veuve du défunt Rémy CHASSEBRAS, au nom et comme tuteurs et curateurs conjointement de Jean Baptiste CHASSEBRAS et Rémy CHASSEBRAS, enfants mineurs dudit défunt Rémy CHASSEBRAS et de ladite CHENART. Et en la présence de honorable homme Jacques CHASSEBRAS, pareillement marchand drapier, bourgeois de Paris, oncle paternel et subrogé tuteur desdits mineurs, et en l’absence de honorable homme Gérard COLLEBERT (il arrive un peu plus tard), bourgeois de Paris, subrogé tuteur des enfants mineurs de défunt Jean ROYER, bourgeois de Paris et de Isabelle COLLEBERT, sa femme. Les biens étant en la maison du
Coq royal, sise rue Saint-Honoré, paroisse Saint-Eustache, en laquelle ledit défunt et icelui Jacques CHASSEBRAS étaient demeurant.
(vue 244) Jacques CHASSEBRAS déclare qu’il est dû à la société (d’entre ledit Jacques CHASSEBRAS et le défunt Rémy CHASSEBRAS, son frère) par la Reine mère du Roi la somme de 2 638 lt, pour marchandise fournie en l’écurie de ladite dame.
(vue 245) cote 90 : 1614 – Contrat de mariage Rémy CHASSEBRAS x Denise CHENART. Jean CHENART et Françoise GUERY sa femme, promettent 12 000 lt.
Il est curieux de noter l’importance que les personnes mettent dans l’ordre de présentation des biens. Ici chez des bourgeois, les marchandises et les obligations sont mises en avant, et le contrat de mariage est mis vers la fin, chez d’autres le contrat de mariage et les IAD sont mis en tête.
A plus tard avec les 247 et 258 STP JD. Merci.
Christophe.