Aide à l'indexation des inventaires de Me Jacques Leclerc (1533-1564)

[nchantelou]

Bonjour à tous,

De nouvelles liasses d'inventaires sont soumises à la lecture et à l'analyse sagace du forum "Paléographie" : Inventaires de Me Jacques Leclerc (1533 à 1564)

Il s'agit de faire une analyse sommaire de liasses d'inventaires après décès de Paris, qui seront ensuite indexées sur Geneanet avec une copie aux Archives Nationales. Pour gagner du temps, le numéro de chaque première page est indiqué.

Toute personne intéressée par le projet ou simplement par cet exercice de paléographie est évidemment la bienvenue pour donner un coup de main !

Merci d'avance de votre collaboration !

nicole

http://www.geneanet.org/archives/registres/view/?idcollection=890917
Inventaires de Jacques Leclerc - AN ET-CXXII-56 (1533-1564)

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[cdemaz]

Alors le départ est donné :

http://www.geneanet.org/archives/registres/view/?idcollection=890917
Inventaires de Jacques Leclerc - AN ET-CXXII-56 (1533-1564)

2 Ch
78 Ch
84 B
121 JD
132 JD
143 Ch
152 Ch
170 B
174 Ch
178 Ch
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205 JD
211 JD
229 Ch
274 Ch
294 Ch
306 Ch
313
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382
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458
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[cdemaz]

Et pour entammer, en voilà deux très différents dans leur contenu (j'ai cru que je ne verrais pas la fin du premier)

Merci au clerc d’avoir reporté une date au folio 12, sans quoi je n’aurais pas réussi à lire le mois.

[56–2] Le mercredi 11 août 1540 – Inventaire après le décès survenu hier, de Nicolas GUERIN, marchand bourgeois de Paris. A la requête de Robine PULLEU, sa veuve, en son nom, Jean MARENTIN, aussi marchand et bourgeois de Paris et Perrette GUERIN, sa femme, fille du défunt et de Marie DAIN, sa première femme. Et encore lesdits Robine PULLEU et MARENTIN, au nom et comme tuteurs et curateurs de Nicolas, Jeanne et Madeleine GUERIN, enfants mineurs dudit défunt Nicolas GUERIN et de Robine PULLEU, et d’un posthume dont ladite Robine est enceinte. Et en la présence de honorable homme sire Jean PULLEU le jeune, marchand épicier et bourgeois de Paris, subrogé curateur audits mineurs. Marchandise de vins, de blé, sel et autre. Les biens étant en une maison sise à Paris, rue de la Vannerie, où soulait pendre pour enseigne d’ancienneté le Lion d’or, où le défunt serait décédé (pour la description de la maison du Lion d’or en 1522, voir la cote E, vue 62, et 1528 cote AA vue 71, alors Image Notre-Dame).
(vue 41) cote 226 : 1537 – Sentence. Jean de Fonteny, procureur du Châtelet, à cause de Jeanne DAIN, sa première femme et héritier de feu Girard DAIN et Perrette CHEVALIER sa femme d’une part, et ledit Nicolas GUERIN d’autre part.
Cote 227 : 1537 – Sous le sceau de l’abbaye de Vermandois à Noyon. Marie TERNOYS/TARNOYS, veuve de Charles COLLEMONT, demeurant à Pont-L’Evêque, Adrien de COLLEMONT, en son nom demeurant audit lieu, et encore ledit Adrien de COLLEMONT et Pierre TERNOYS tuteur et curateur de Regnier, Claude et Marguerite de COLLEMONT, enfants mineurs dudit défunt et de ladite Marie, Pierre de COLLEMONT, Claude, Adrien, Raoul, Nicolas et Antoine de COLLEMONT demeurant audit Pont-L’Evêque, confessent que pour leur profit et demeurer quitte envers ledit Nicolas GUERIN de la somme de 210 livres (faisant partie de 687 livres 11 sols tournois) en quoi ledit défunt Charles de COLLEMONT était tenu envers ledit GUERIN. (voir également vue 75, Pierre de COLLEMONT, marchand marinier à Pont-l'Evêque, et Adam de COLLEMONT)
(vue 43) cote 231 : 1528 – Inventaire après le décès de honorable homme Girard DAIN, marchand pelletier, bourgeois de Paris, à la requête de sa veuve, Perrette CHEVALIER, tant en son nom que comme exécutrice du testament du défunt. Et de honorable homme Nicolas GUERIN et Pierre GODOUL (?) marchands et bourgeois de Paris, au nom et comme tuteurs et curateurs de Catherine, Madeleine, Claude, Girard et Pierre LECLERC, enfants mineurs de Aubin LECLERC, marchand bonnetier bourgeois de Paris et de feue Marguerite DAIN, sa femme, ladite Marguerite DAIN, fille dudit défunt Girard DAIN et de ladite Perrette, et Jean GUERIN, enfant mineur de lui et de feue Marie DAIN, jadis sa femme, ladite Marie, aussi fille desdits défunt Girard DAIN et de ladite Perrette. En la présence de honorable homme Nicolas CASTELIER (CASTILLE ?) et Jeanne DAIN, sa femme, de Jeanne DAIN, femme séparée de maître Jean de FONTENAY, procureur au Châtelet de Paris, filles et héritières dudit défunt Girard DAIN. Et aussi en la présence de Aubin LECLERC. Les biens étant en un hôtel sis à Paris, rue des Lombards.
(vue 45) cote 233 : 1539 – Inventaire après le décès de Perrette CHEVALIER, veuve de Girard DAIN, à la requête de honorables personnes Nicolas de CASTILLE, marchand et bourgeois de Paris, Jeanne DAIN, l’aînée sa femme, Jeanne DAIN, la jeune, femme séparée de Jean de FONTENAY, procureur au Châtelet de Paris, et Nicolas GUERIN, aussi marchand et bourgeois de Paris, au nom et comme tuteur des enfants mineurs de lui et de feue Marie DAIN, jadis sa femme. Et encore ledit GUERIN et Aubin LECLERC, marchand et bourgeois de Paris, au nom et comme tuteurs et curateurs des enfants mineurs dudit Aubin LECLERC et de feue Marguerite DAIN, jadis sa femme. Lesdits Jeanne DAIN l’aînée, Jeanne DAIN la jeune et mineurs habiles à hériter de la défunte, mère desdites filles et aïeule maternelle desdits mineurs. Lesdits CASTILLE et GUERIN, exécuteurs du testament de la défunte.
(vue 46) cote 237 : 1525 – Inventaire après le décès de Marie DAIN, à la requête dudit Nicolas GUERIN, en son nom et comme exécuteur du testament de la défunte sa femme, et encore comme ayant la garde de Perrette, Jean et Perrette GUERIN, leurs enfants mineurs. Et en la présence de honorable femme [ blanc ], femme de honorable homme Girard DAIN, marchand pelletier bourgeois de Paris, aïeule maternelle et stipulant pour lesdits mineurs.
Cote 238 : 1522 – Contrat de mariage Nicolas GUERIN x Marie DAIN. Girard DAIN et Perrette CHEVALIER sa femme, père et mère de la future. Robert GUERIN, père du futur et défunte Marie AUFFIER (?) mère du futur.
Cote 239 : 1533 – Testament de Jeanne de SESSONS (de SOISSONS), femme dudit Nicolas GUERIN, qui donne et lègue à Perrette GUERIN, fille desdits Nicolas GUERIN et Marie DAIN la somme de 4000 livres.
(vue 47) cote 240 : 1539 – Contrat de mariage Pierre MARENTIN x Perrette GUERIN, fille desdits Nicolas GUERIN et Marie DAIN, sa première femme. Jean MARENTIN, père dudit Pierre MARENTIN.
(vue 51-52) plusieurs actes concernant Hélye de SOISSONS, marchand demeurant à Provins.
(vue 56) cote 275 : 1522 – Brevet entre Robert GUERIN, marchand demeurant en la ville de Melun et Nicolas GUERIN, son fils aussi marchand à Melun d’une part, et Girard DAIN, marchand pelletier bourgeois de Paris et Perrette CHEVALIER sa femme aussi en leur nom à cause de Marie DAIN leur fille d’autre part. (contrat de mariage).
(vue 57) cote 278 : 1534 – Adrien de MAZANCOURT, écuyer, seigneur dudit lieu, se faisant fort de noble homme Antoine de BUSSY, seigneur de la Morlaye d’une part, et ledit Nicolas GUERIN, se faisant fort de la veuve de Charles de COLMONT et Adrien de COLMONT.
(vue 68) cote Y : 1534 – Contrat de mariage Nicolas GUERIN x Robine PULEU. Jean PULEU l’aîné, père de la future. Guillaume GUERIN, premier mari de ladite Robine.
(vue 69) cote Z : 1533 – Honorable homme Louis VANDIERE, licencié ès lois, avocat au siège de Provins, à cause de Marie TAVERNIER, sa femme, et honorable homme Claude PHLON (PHILIPON ?), marchand demeurant à Provins, à cause de Perrette de SOISSONS, sa femme. Lesdites Marie TAVERNIER et Perrette de SOISSONS, héritières chacune pour un tiers de feue Jeanne de SOISSONS, en son vivant femme de honorable homme Nicolas GUERIN, marchand bourgeois de Paris.
(vue 70) cote : 1533 – Louis BANNIERE et Antoinette ROYER, tuteur et curateur de Antoine SOISSONS, fils de feue Hélye de SOISSONS, marchand demeurant à Provins, et de Clémence ...AUST jadis sa femme, lesquels ont vu le testament de Jean(ne) de SOISSONS, en son vivant femme dudit Nicolas GUERIN etc.
(vue 71) cote EE : 1533 – Inventaire après le décès de Guillaume GUERIN, marchand et bourgeois de Paris, à la requête de honorable femme Robine PULEU, sa veuve, en son nom, et encore elle et honorable homme Josse DORLEANS, aussi marchand bourgeois de Paris, au nom et comme tuteurs et curateurs de Marguerite et Marie GUERIN, enfants mineurs dudit défunt et veuve, en la présence de honorables hommes Jean GUERIN et Jean PULEU, oncles desdits mineurs. En une maison sise à Paris, rue des Prêcheurs, où pend pour enseigne les Songes.
(vue 72) 20 septembre 1540 – En la présence de ladite veuve (Robine PULEU) et Pierre MARENTIN èsdits noms et honorable homme maître Etienne GUERIN, marchand et bourgeois de Paris, frère dudit défunt Nicolas GUERIN.

ouf !

[56–78] Le vendredi 10 juin 1541 – Inventaire après le décès de Jean MOREAU, commis(?) maréchal à Paris. A la requête de Catherine BERTRAND, sa veuve, en son nom et comme exécutrice du testament du défunt, et encore elle et Jean POISSAIS, maître(?) patenôtrier à Paris, au nom et comme tuteurs et curateurs de Lubin et Agnès MOREAU, enfants mineurs desdits défunt et veuve. Et en la présence de Jean HUBERT, marchant et bourgeois de Paris, subrogé curateur audits mineurs. Les biens étant en une maison sise à Paris, rue Saint-Honoré, où pend pour enseigne l’Image Notre-Dame, et faisant l’un des coins de la cour Orry.

A plus tard et belle journée.
Christophe.

[bertrandg]

Bonjour,

Pas mal Christophe !
Pour ma part, je vous propose en apéritif de Me Leclerc :

[56-84] jeudi 4 août 1541 - Inventaire après le décès de feu honnête homme Georges DESQUETOT, marchand apothicaire épicier et bourgeois de Paris, à la requête de honnête Marguerite LOYS, sa veuve, de Adrien GERVAY, vendeur de poisson de mer ès halles de Paris et Jeanne DESQUETOT, sa femme, et encore lesdits veuve et GERVAY tuteurs et curateurs de Marguerite DESQUETOT, fille dudit défunt et de sa dite veuve. Et encore Robert DESQUETOT, apothicaire et épicier demeurant à Paris, âgé de 26 ans, Jean JOBERT, aussi marchand et épicier, bourgeois de Paris et Denise DESQUETOT, sa femme. Lesdits Robert, Jeanne, Denise et Marguerite frères et soeurs, enfants du défunt. Biens trouvés en une maison assise à Paris, rue Saint-Honoré où pend pour enseigne l'Ecu de France où le défunt est décédé.
(vue 115) cote A : 26 mars 1531 - contrat de mariage entre Adrien GERVAIS, marchand de poisson de mer ès halles de Paris et Jeanne DESQUETOT
cote B : 28 février 1539 - contrat de mariage entre Jean JOBERT, apothicaire et épicier à Paris et Denise DESQUETOT.

Le descriptif des actes A à H est très détaillé.
Alors là, je dis bravo pour ta démonstration sur la date Christophe, l'ingénieur apprécie !

Bonne journée.

Bertrand

[cdemaz]

Bonsoir Bertrand,

j'adore ces énigmes de dates :
Pour ton 84 je lis pour la première ligne :
l’an mil vc xli le jeudi quart j[our d’aou]st (?)

Dans l’année 1541, il n’y qu’un seul jeudi 4 : c’est au mois d’août (ça tombe bien c’est bien un st que je lis à la fin de la ligne).
Poursuivant la lecture vue 91 nous avons : Sabmedi 6 desdits mois et an. --> Confirme août
Et vue 98 : du lundi 8 août audit an. --> Confirme l'année si besoin était (dans la décennie, il n'y avait que 1541 et 1547 qui avait un lundi 8 août. J'avais hésité entre 1541 et 1545 sur la 1ere ligne, mais la notation à peu près contemporaine de l'acte en marge indique bien 1541)

CQFD : c’est donc bien le jeudi 4 août 1541.

Christophe

[cdemaz]

Bonjour à tous,

et pour avancer :

[56–143] Le jeudi 1er juillet 1540 – Inventaire après le décès de Denise LEROYER. A la requête de honorable homme Hector VATEL, vendeur de poisson de mer ès halles et bourgeois de Paris, tant en son nom que comme exécuteur du testament de la défunte jadis sa femme. Et en la présence de honorable femme Barbe de VILLIERS (DEBELIES ?), veuve de honorable homme Jean LE ROYER, aussi vendeur de poisson de mer ès dites halles, père et mère de ladite Denise. Icelle Barbe, habile à se dire seule héritière quant aux meubles et acquêts immeubles de la défunte sa fille. Les biens étant en une maison et ses appartenances sis à Paris, rue de Mauconseil.

[56–152] Le lundi 27 juin 1541 – Inventaire après le décès de honorable homme Christophe JAMET, marchand et bourgeois de Paris. A la requête de honorables personnes Guillemette DUCHESNE, sa veuve, en son nom, et encore d’elle et honorable homme Regné DUCHESNE, marchand vinaigrier et bourgeois de Paris, tant au nom et comme exécuteurs du testament du défunt, que comme tuteurs et curateurs de Jeanne, Jean, et Denise JAMET, enfants mineurs desdits défunt et veuve. En la présence de honorable homme maître Guillaume DUBOYS, procureur en la cour de Parlement, subrogé curateur desdits mineurs. Les biens étant en une maison et appartenances, sis à Paris en la Grand-rue Saint-Denis, près et joignant l’église Saint-Sauveur, en laquelle pend pour enseigne le Pavé vairé (?), où le défunt serait décédé.
(vue 163) cote 6 : 1517 – Guyon GOUGET ou CHOLHET et sa femme, auparavant femme de feu maître Jean JAMET, tant en leur nom que comme tuteurs et curateurs de Guillaume JAMET, fils dudit défunt Jean JAMET.
(vue 163) cote A : 1527 – Vente par Louis PEQUET, clerc au Châtelet de Paris, à défunte Jeanne PEQUET, sœur dudit Louis, jadis première femme dudit défunt (Christophe JAMET), d’une part et portion d’une pièce de vigne sise à Reuilly près Saint-Antoine-des-Champs, advenu par le trépas et succession de ses feus père et mère.
Cote B : 1531 – Idem, vente par Jean BAILLY, bourgeois de Paris et Marie PEQUET sa femme, audit Christophe JAMET, d’un tiers d’une pièce de vigne sis à Reuilly près Saint-Antoine-des-Champs.
(vue 164) cote C : 1529 – Contrat de mariage Christophe JAMET x Jeanne PEQUET.
(vue 168) cote J : 26 novembre 1506 - Contrat de mariage de Guyon CHOLLET, marchand bourgeois de Paris avec Catherine DUFOUR, veuve de Jean JAMET, procureur en la cour des élus de paris.
(vue 168) cote K : 1534 – Contrat de mariage Christophe JAMET x Guillemette DUCHESNE. Regné DUCHESNE, marchand vinaigrier bourgeois de Paris et Emerande (ou Emeraude) LENORMAND sa femme, père et mère de la future (300 livres). Les biens meubles appartenant à ladite Guillemette, au moyen de la communauté tant de défunt Pierre COMPAIGNON son premier mari, que de Louis DEBRAULST(ou DEBEAUST) son second mari.

Merci Bertrand
A plus
Christophe.

[bertrandg]

Salut Christophe,

pour le 152, je lis bien Regné, et aussi pour l'enseigne, le pant vaire (paon vairé ou tout simplement vert ?)
vue 168 cote K, je confirme Regne et Emeraude LE NORMAND en effet, je lis plus loin Pierre COMPAIGNON son premier mari et Louis DEBEAULST le second.

toujours vue 168, tu peux peut-être mentionner l'acte d'avant, cote J : 26 novembre 1506 - contrat de mariage de Guyon CHOLLET, marchand bourgeois de Paris avec Catherine DUFOUR, veuve de Jean JAMET, procureur en la cour des élus de paris.

Du coup, vue 163, ce serait aussi ledit Guyon CHOLHET (un ch initial qui ressemble en effet furieusement à un g, mais démenti par l'acte J)

Bertrand

[bertrandg]

Bonjour,

un autre, assez clair !

[56-170] 23 mars 1545 - Inventaire après le décès de feu Yves ANDROUET, marchand demeurant à Paris, à la requête de honnête femme Jeanne BENARD, sa veuve. En la présence de honnête personne Jean POYVRET, courtier juré de draps à Paris, rue Saint-Honoré et Jacqueline ANDROUET, sa femme, de Jean LE TOURNEUR, tailleur de robes à Paris, rue Saint-Honoré, et Antoinette ANDROUET sa femme, et en l'absence de Vast FOURNIER, marchand mégissier à Paris, sur la (?) où est pour enseigne Notre Dame et Ysabeau ANDROUET sa femme. Et encore en la présence de Jacques ANDROUET, portrayeur demeurant à Tours. Lesdits Jacques, Jacqueline, Ysabeau et Antoinette ANDROUET frère et soeurs, enfants du défunt et de ladite Jeanne BENARD.

Bonne journée

Bertrand

[jdp1]

Bonjour à tous.

[56 – 121] 13 mars 1542 (n. st.) – Inventaire dressé après le décès de feue Claude TRUCHET, à la requête de son veuf en secondes noces honorable homme Pierre GORJUT / GORJEU, marchand orfèvre et bourgeois de Paris, tant en son nom que comme exécuteur testamentaire seul et pour le tout de la défunte, et comme se disant héritier quant aux meubles et conquêts de leur fille feue Perrette GORJUT, et encore de lui et d’honorable homme Hugues TRUCHET, marchand bourgeois de Paris, comme tuteurs et curateurs de Jean GORJUT, fils mineur de lui et de la défunte, âgé de 2 ans environ, lequel Hugues TRUCHET a protesté que la qualité prise par ledit GORJUT ne puisse nuire audit mineur.
Les biens étant en une maison assise en la rue de la Vallée-de-Misère.
(vue 130) cote A : 1535 – contrat de mariage entre lesdits Pierre GORJUT et Claude TRUCHET. Ledit Hugues TRUCHET père de ladite épouse.

[56 – 132] 8 mai 1533 – Inventaire dressé après le décès de feu Jean DUCHESNE, laboureur, à la requête de sa veuve Jeanne NOBLET, demeurant à la Grange-Batellère, en son nom et comme exécutrice testamentaire seule et pour le tout dudit défunt, et en la présence de Martin DUCHESNE, tisserand en toile, demeurant à … frère dudit défunt, stipulant pour Regné et Robert DUCHESNE, enfants mineurs desdits défunt et veuve, et pour le posthume dont ladite veuve est enceinte.

Ce dernier est vraiment difficile. En particulier la 6ème ligne. À bientôt.
Bravo Christophe. Et merci !

[cdemaz]

Bonsoir les amis,

@ Bertrand : Au début je lisais "demeurant à Paris sur la ruine (ou rive) de la maison où est […]". Puis je me suis dit que le fin ressemblait furieusement à l’abréviation aire de inventaire (avant dernière ligne) ou abréviation de faire (début de la ligne 10). Du coup ça pourrait être : demeurant à Paris, sur la rivière, en la maison etc.

@ JD : Martin DUCHESNE, tisserand en toile demeurant à Paris (rayé) … frère dudit défunt stipulant pour Regné et Robert DUCHESNE. Je lis plutôt frère avec un f comme dans enfant ou veufve ou surtout François Bourdon, fripier à la 7e ligne avant la fin.
Et je suis d'accord avec toi écriture difficile.

Christophe.

[cdemaz]

Bonjour à tous,

ma part :

[56–174] Le jeudi 23 juin 1547 – Inventaire après le décès de Jean de ROUSSY, marchand fruitier demeurant à Paris. A la requête de Alizon BUREAU (?), sa veuve, en son nom, et encore de Guillaume HUET, aussi marchand fruitier à Paris, et Jean HUET, maître menuisier à Paris, au nom et comme exécuteurs du testament du défunt. Et Laurent DUVAL, compagnon pâtissier demeurant à Paris, et Marguerite de ROUSSY, sa femme, fille et seule héritière du défunt. Les biens étant en une maison sise en cette ville de Paris, en la rue de Montmartre, où pend pour enseigne le Plat de bois, en laquelle le défunt est décédé depuis 8 jours en ça ou environ.

[56–178] Le lundi 8 août 1547 – Inventaire après le décès de noble damoiselle Catherine du REFUGE. A la requête de son mari, noble homme et sage maître Robert CHOART, avocat en Parlement et sieur de Buzenval (92500), tant en son nom que comme tuteur et curateur de Eustache CHOART, leur fils mineur. Et en la présence de noble homme et sage Louis ALLEGRIN, conseiller du Roi notre sire en ladite cour de Parlement, au nom et comme subrogé curateur honoraire. Les biens étant tant en une maison et appartenances, sise à Paris, rue Coquillère, en laquelle ledit sieur est à présent demeurant, en laquelle icelle défunte est décédée, que en l’hôtel seigneurial dudit Buzenval.
(vue 183) En une chambre ayant vue sur la rue de la Plâtrière etc.
(vue 199) cote 4 : 1527 – Transaction entre noble damoiselle Catherine PIEDEFER, veuve de noble homme Charles CHOART, seigneur de Buzenval, en son nom comme tutrice et curatrice de leurs enfants mineurs d’une part et les marguilliers de l’oeuvre et fabrique de l’église Saint-Pierre de Rueil en Parisis.
(vue 200) cote 5 : 1542 – Eustache ALLEGRIN, conseiller du Roi et correcteur en sa chambre des comptes, tuteur et curateur des enfants mineurs de feus noble homme maître François du REFUGE, seigneur de Courcelles et damoiselle Jeanne ALLEGRIN jadis sa femme. Un lot échu à Eustache CHOART, fils mineur dudit sieur de Buzenval et de ladite Catherine du REFUGE, par représentation d’icelle défunte sa mère.

Cela fait quelques actes que je lis, où on trouve des subrogés curateurs. Savez-vous pourquoi le titre des personnes associées à la protection des mineurs à progressivement glissé de subrogé curateur (en ce milieu du 16e siècle) à subrogé tuteur (fin du 16e) ?

Merci Jean Paul, c'est bien cela. je n'avais pas vu que la boucle au milieu du mot était l'abréviation [ar].

A bientôt
Christophe.

[jdp1]

Bonjour à tous.
Par erreur, je n'ai réservé qu'un acte, que voici.
Et toi, Christophe, tu n'en as pas réservé. Du coup, je ne sais pas lequel tu as pas préparé. Alors je vais attendre.

[56 – 205] 10 octobre 1548 – Déclaration faite par le juré priseur de biens, de l’inventaire dressé, le 18 mars 1548 (n. st.), après le décès de feu Guillaume BRUNEAU, fondeur en cuivre du Roi, à la requête de sa veuve honorable femme Nicole LE JEUNE, demeurant rue de Grenelle, à l’enseigne de la Souche (vue 206), exécutrice testamentaire dudit défunt.

À vous lire.

[cdemaz]

Et toi, Christophe, tu n'en as pas réservé. Du coup, je ne sais pas lequel tu as pas préparé.

C'est un oubli, et je n'ai rien préparé

[jeanpaumelinon]

Bonjour Christophe,
Dans la seconde moitié du XVI° siècle, il y avait une enseigne du Plat de Bois sur une maison de la rue Montmartre (paroisse Saint Eustache). Je l'ai trouvée par deux fois en 1562 et en 1600
Est-ce que cela te convient pour le [56-174] ?

[cdemaz]

Bon repos dominical à tous,

mes oeuvres :

[56–229] Le lundi 18 août 1550 – Inventaire après le décès de honorable homme Audry/André BARAT, marchand et bourgeois de Paris. A la requête de honorables personnes Perrette JOURDAIN, sa veuve, et Guillaume BARAT, aussi marchand et bourgeois de Paris, en leurs noms, et de Nicolas BRICE, marchand bourgeois de Paris et Barbe BARAT, sa femme, en leurs noms à cause d’elle. Et encore ladite JOURDAIN, au nom et comme tutrice de Robert et Pierre BARAT, enfants mineurs desdits défunt André BARAT et veuve. Et encore ledit Guillaume BARAT, au nom et comme procureur de honorables personnes, maître Guillaume DELACROIX, receveur des tailles et aides pour le Roi en l’élection de Nemoux (?), et Madeleine BARAT sa femme, à cause d’elle. Et en la présence de maître Pierre TANNEGUY, procureur général du Roi de la marchandise de poisson de mer à Paris, et procureur en la cour de Parlement, au nom et comme subrogé curateur desdits mineurs. Lesdits Guillaume, Barbe, Madeleine, Robert et Pierre BARAT, frères et sœurs, seuls héritiers et pour le tout du défunt leur père. Les biens étant en une maison et appartenances, sise à Paris, rue Montorgueil.
(vue 270) cote H : 2 avril 1537 – Contrat de mariage entre Guillaume BARAT, fils de André BARAT et de ladite Perrette JOURDAIN d’une part et Perrette LHOSTE sa femme, fille de Pierre LHOSTE et de Charlotte GUYBERT d’autre part.
(vue 271) cote I : 1547 – Contrat de mariage de maître Guillaume de LA CROIX, receveur des aides et tailles en l’élection de Nemoux d’une part et Madeleine BARAT, fille desdits André BARAT et Perrette JOURDAIN.

Encore une fois, c’est là un subrogé « curateur ». Le notaire s’est d’ailleurs repris, il avait commencé par écrire subrogé tuteur, qu’il a rayé pour écrire curateur.

[56–274] Le mercredi 24 janvier 1554 (n.st) – Inventaire après le décès de Huberde AUBERY. A la requête de honorables personnes Jean BOYVIN, marchand voiturier par terre et bourgeois de Paris, tant en son nom que comme exécuteur du testament de la défunte jadis sa femme, et encore comme tuteur et curateur de Antoine BOYVIN, leur fils mineur ; et (à la requête) de Pierre BOYVIN, aussi voiturier par terre demeurant à Paris, Nicolas YMBERT, marchand de vins à Paris et Claude BOYVIN sa femme, en leurs noms à cause d’elle ; et Hermant BOCQUET, aussi voiturier par terre demeurant à Paris et Marguerite BOYVIN, sa femme, aussi en leurs noms à cause d’elle. Lesdits Pierre, Claude, Marguerite, et Antoine BOYVIN, frères et sœurs, héritiers de la défunte leur mère. Et encore ledit YMBERT, comme subrogé curateur dudit mineur. Les biens étant en une maison et appartenances, sise à Paris, rue Beaurepaire, où d’ancienneté soulait être pour enseigne l’Image Saint-Christophe.
(vue 282) cote A : 11 août 1547 - Contrat de mariage Nicolas YMBERT x Claude BOYVIN, fille dudit Jean BOYVIN et de ladite Huberde AUBERY.
(vue 282) cote B : 19 octobre 1549 – Contrat de mariage Hermant BOCQUET/BOUQUET x Marguerite BOYVIN, fille desdits BOYVIN et AUBERY. Guillaume BOCQUET, père du futur promet audit Hermant BOCQUET son fils, 100 écus d’or au soleil.
(vue 286) cote N : Ladite rente appartient en propre audit BOYVIN, comme héritier de feue Liénarde MARCHAIZ sa mère, et aussi comme héritier pour moitié de feu François HAUVYN (?), son neveu, fils de Denise BOYVIN sa sœur, et comme ayant droit de Nicolas MALLOT et Jeanne BOIVIN sa femme ; et comme ayant droit de Pierre BOIVIN.
(vue 291) cote JJ : 1539 (n.st) – Sentence. Jean BOYVIN bourgeois de Paris pour lui et Huberde AUBERY sa femme, fille et héritière en partie de feuz Jean AUBERY et Denise DUCHEMYN sa femme, à l’encontre de Jacques MALET tuteur et curateur de Marguerite AUBERY ; et de Jeanne AUBERY, veuve de Jean COCHAUT, requièrent que partage soit fait de biens sis à Villeneuve Saint-Georges, qui furent auxdits Jean AUBERY et Denise DUCHEMYN.
(vue 292) cote LL : 27 juillet 1546 – Contrat de mariage Pierre BOYVIN, marchand laboureur d’une part, et Perrette PHILIPPE sa femme. Jean BOYVIN et Huberde AUBERY sa femme, promettent audit Pierre BOYVIN leur fils, 100 écus d’or sol.

Beaucoup d’atermoiement sur la date de cet inventaire. Dans l’intitulation : mil cinq cens cinquante et ung (avec le ung qui est rayé et remplacé par un trois que certains lecteurs n’ont pas vu) mercredi 24e jour de janvier. Les ajouts récents au crayon en marge par plusieurs mains sont erronés : 1553 rayé au crayon en 1551 (1552) et la date récente 1552 (n.st), sont tout aussi erronés.
24 janvier 1551 (n.st) = samedi
24 janvier 1552 (n.st) = dimanche
il faut aller jusqu’en 1554 pour trouver un mercredi 24 janvier :
24 janvier 1554 (n.st) = mercredi

En effet le notaire persiste avec vue 278 : le jeudi (un peu raturé) vingt (raturé) cinquième jour desdits mois de janvier et an.
Et encore vue 281 : vendredi 26 desdits mois et an.
Avec insistance vue 286 : du samedi 27 desdits mois de janvier.
Et enfin, il faut attendre la toute fin de l’acte (vue 293), pour avoir la preuve indubitable : [...] par lui dues et échues au jour de Noël 1553 dernier passé.
Eurêka cela confirme l’année 1554 (n.st).

A plus tard.
Christophe.